L’annonce, moment où le médecin met le malade au courant, s’inscrit déjà dans la prise en soins. Elle inaugure les dialogues à venir, interaction indispensable entre celui qui sait agir et celui qui espère guérir.
Est-il plus facile d’annoncer un cancer qu’il y a vingt ou cinquante ans ? Parler du cancer, c’est certain, car le mot est moins terrifiant, ce que l’on doit aux campagnes de dépistages, aux témoignages de vedettes du cinéma, du sport ou de la politique, ainsi qu’aux succès accrus du traitement.
Mais comment le dire au patient qui, devant nous en consultation, attend le diagnostic et la suite ? Mais comment se comporter devant la famille qui l’entoure ? De son côté, comment un malade devant son écran d’ordinateur peut-il situer son cas dans le dédale des informations fournies sur internet ? La communication du diagnostic s’inscrit dans une relation de confiance qui passe à travers les paroles du médecin, son attitude et ses gestes, l’expression de son visage, son écoute de ce que dit son patient.
Il n’y a pas de recettes : on trouve dans cet ouvrage plusieurs façons de partager une vérité que l’on devrait délivrer « à dose thérapeutique », et qu’influencent notre formation autant que notre personnalité et notre capacité de tact et de contact.
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