Pied de Charcot:une complication historique du diabète

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Les affections osseuses et articulaires du pied ont été décrites en 1868 par Jean-Martin Charcot chez les tabétiques. La première cause d'ostéoarthropathie dite de Charcot est dorénavant Le diabète, la prévalence étant variable, comprise entre 0,1 et 13 % . Cette atteinte spectaculaire est la résultante de troubles vasculaires, neurologiques et statiques induisant une destruction ostéo-articulaire progressive du pied. La neuropathie autonome, sensitive et motrice propre aux diabétiques joue un rôle causal essentiel.La médiacalcose, les troubles de la microcirculation, les traumatismes répétés ignorés jouent un rôle aggravant de même que l'infection et l'obésité. À la phase aiguë, l'activation de cytokines inflammatoires (IL1b, TNF-a) entraîne une maturation exagérée des ostéoclastes conduisant à l'ostéolyse, l'ostéopénie et la médiacalcose.Ces
phénomènes aboutissent à une destruction articulaire, provoquant l'effondrement de la voûte plantaire à l'origine de l'aspect convexe typique du pied de Charcot. Le diagnostic est le plus souvent porté à la phase chronique, la phase aiguë passant souvent inaperçue. La connaissance précise du status : phase aiguë versus chronique et de l'origine des remaniements osseux est parfois difficile compte tenu de la fréquence des infections osseuses et/ou des tissus mous, présentes dans un tiers des cas.
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